Les Borgia
"Les Borgia" d'Alexandre Dumas
Poche - 277 pages - 1, 99 euros
Note : 05/10
Quatrième de couverture :
La figure de César Borgia, fils du pape Alexandre VI, cardinal à seize ans et condottiere absolu ensuite, domine cette famille illustre qui va se construire un royaume dans l'Italie renaissante. César, qui connaît " le bon usage de la cruauté", élimine par le fer ou le poison ses principaux rivaux, et autant de petits despotes qui rançonnent et asservissent leurs sujets. À Rome, il entend redonner une influence, une armée, de l'argent. En homme d'État sans scrupule et habile, il soutient la bourgeoisie contre l'arbitraire d'une odieuse féodalité. A ce titre, César Borgia est bien le modèle qui inspira Le Prince de Machiavel.
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La plus grande partie de ce (petit) livre concerne Roderic Borgia, qui rapidement et avec les manipulations que l'on connait, va devenir Pape.
Ce doit être le troisième roman que je lis sur cette famille qui aura fait couler beaucoup de sang, mais aussi beaucoup d'encre.
Et pour le moment, si les grandes lignes de leur histoire sont les mêmes, les détails sont très différents.
Ici, il n'est que très peu fait allusion à la "femme" de Borgia et la version "famille" n'est pas vraiment la même non plus.
Je m'attendais à lire un roman totalement centré sur César puisque c'est ainsi qu'il est présenté, mais en fait ce dernier ne prend vraiment place dans le récit qu'à partir de la moitié du livre. Et encore n'est-il pas si présent que ça.
Il n'y aura que la fin qui lui sera consacrée.
Le reste concerne surtout les manoeuvres politiques, les meurtres, les débauches, les manipulations et les relations familiales très particulières de la famille.
Mais surtout la politiques et le jeu des chaises musicales.
Borgia est finalement le personnage central du livre et le second personnage le plus important est Charles VIII.
En fait, j'ai eu l'impression de lire une grande fresque historique plutôt qu'une histoire sur la famille Borgia qui continue pourtant de me fasciner.
L'histoire en elle même m'a donc déçu mais je reste toujours aussi amoureuse de l'écriture d'Alexandre Dumas.