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22 Nov

La conjuration des imbéciles

Publié par hydromielle  - Catégories :  #Lectures étrangères

la conjuration des sentiments

 

"La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole

 

Poche - 448 pages - 9,40 euros

 

Note : 05/10

 

Quatrième de couverture :

 

L’histoire se situe aux États-Unis, à La Nouvelle Orléans , au début des années 1960. Le personnage principal est  Ignatius J. Reillyun étudiant en littérature médiévale, remarquablement érudit et d'une intelligence qui confine au génie paranoïaque, mais vivant en vrai pacha chez sa mère arthritique et alcoolique. Ignatius, qui s'exprime pour son créateur, abhorre son époque. Il semble obstinément mais passionnément en décalage constant avec ses contemporains qu'il méprise férocement. Et tous les archétypes de l'Amérique contemporaine y passent : Les marlous, les beatniks, les Rockers, le flic, les vieux chrétiens fondamentalistes, la voisine acariâtre, la féministe anarcho-névrosée, les vendeurs de hot-dogs, etc.

Hypocondriaque et sans cesse tourmenté par son anneau pylorique qui se ferme à la moindre contrariété, Ignatius J Reilly est un personnage littéralement odieux et égocentré dont les convictions misonéistes et réactionnaires s'expriment de différentes manières. Marchant, ou plutôt tanguant dans les pas des Auteurs Anciens (Platon, Diogène, Boèce) et des Grands théologiens du XIIIème siècle (la philosophie scolastique), Ignatius rêve d'un monde libéré des « dégénérés et semi-mongoliens » qui le peuplent. En auteur martyr de la décadence d'une humanité « privée de géométrie et de théologie », Ignatius se consacre, en autobiographe à couvrir des cahiers "Big Chief"  de sa vision du monde. Alors que sa mère est contrainte de rembourser les dégâts qu'elle a infligés au volant de sa voiture, Ignatius se trouve forcé de chercher un emploi pour la première fois de sa vie.

 

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Ce livre n'est qu'un vaste canular.

Dans tous les sens du terme.

 

L'existence d'Ignatius est un canular.

Son histoire est un canular.

 

Ce personnage est l'un des plus antipathique qu'il m'ai été donné de rencontrer en littérature.

Prétentieux, hypocondriaque, égocentrique, idiot voir même méchant.

 

Ignatius est insupportable.

Et pourtant, il est parfois difficile de ne pas rire devant les situations grotesques dont il est responsable.

 

Ce trentenaire arrogant qui vit toujours chez sa mère est pénétré de sa propre importance.

Négligeant, sale, insupportable, fainéant, il ne sait que se fourrer dans des situations incroyables.

 

Comme je le disais au début, ce livre n'est qu'un vaste canular.

Mais ce livre est également absurde.

Lourd. Pénible.

 

Dès les premières pages de ce roman, on sent le ridicule des personnages, les traits sont forcés, l'histoire également.

Mais le tout pourrait très bien passer. L'absurde est parfois marrant. Souvent intéressant.

Mais là non.

 

J'ai senti quasiment tout de suite que ce livre n'était pas pour moi.

Je n'aimais pas les personnages de l'auteur. A la limite l'histoire racontée oui.

Mais quelque chose ne va pas.

C'est "trop" dans l'absurde je pense. Tout du moins pour moi.

 

Ma progression dans ce roman a été particulièrement laborieuse. Du début à la fin.

Les quelques sourires arrachés n'ont pas suffit à en faire une lecture "plaisir".

 

Chaque personnage a son histoire. Toutes sont faciles à suivre. Mais aucune de ces personnes, sauf peut être la mère, n'a trouvé grâce à mes yeux.

Trop de caricature, tue la caricature.

 

Pourtant j'avais adoré le tout premier livre de Toole : "La bible de néon" écrit alors qu'il était encore gamin.

Avec la maturité et surtout avec toutes les critiques qui ont encensées ce livre, je m'attendais vraiment à autre chose.

 

Or pour moi c'est une grosse déception.


challenge nécro

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