Sylvie
"Sylvie" de Gérard de Nerval
Poche - 87 pages - 1, 50 euros
Note : 03/10
Quatrième de couverture :
" Si un écrivain a cherché à éclairer les lois profondes presque insaisissables de l'âme humaine, c'est Gérard de Nerval dans Sylvie. Cette histoire que l'on a qualifiée de peinture naïve, c'est le rêve d'un rêve. Gérard essaie de se souvenir d'une femme qu'il aimait en même temps qu'une autre. En évoquant ce temps dans un tableau de rêve, il est pris du désir de partir. Il arrive... dans un pays qui est plutôt pour lui un passé et ce qu'il voit alors, pour ainsi dire détaché par une nuit d'insomnie, est entremêlé si étroitement aux souvenirs qu' on est obligé à tout moment de tourner les pages qui précèdent pour voir où on se trouve ... présent ou rappel du passé. La couleur de Sylvie est une couleur pourpre d'un rose pourpre en velours pourpre ou violacé, et nullement les tons aquarellés d'une France modérée. Gérard a trouvé le moyen de donner à son tableau les couleurs de son rêve. "
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C'est à travers ce texte que je découvre Gérard de Nerval, dont j'ignorais jusqu'au nom avant le Challenge Nécrophile
Ce tout petit livre est truffé de note de bas de page qui finalement prennent presque plus de place que le texte en lui même.
Et n'apporte rien d'intéressant.
Cette histoire est celle d'un homme qui tombe amoureux de trois jeunes femmes.
Il tombe amoureux comme l'on se sert un verre d'eau...
Est-ce seulement de l'amour ou juste une vague attirance qu'il ressent lorsqu'il croise une jolie femme ?
Je pencherais plutôt pour cette dernière explication.
Cet homme ne sait pas ce qu'il veut.
Que ce soit dans sa vie amoureuse ou autre.
J'ai l'impression qu'il passe son temps à fuir.
J'ai eu beaucoup de mal avec ce texte.
Non qu'il soit difficile, mais plutôt parce que je ne lui ai trouvé aucun sens, aucun attrait.
L'écriture n'est cependant pas désagréable, mais elle ne suffit pas à éveiller mon intérêt.
J'ai un autre livre de Nerval dans ma bibliothèque, j'espère qu'il saura mieux me "parler".