L'enfant maudit
"L'enfant maudit" de David Gemmell
Tome 1 "Le lion de Macédoine"
Poche - 403 pages - 7,03 euros
Note : 09/10
Résumé :
Il s'appelle Parménion, moitié spartiate, moitié macédonien et, dans le tissu de tous les avenirs possibles, la vieille Tamis a pressenti le rôle qu'il doit jouer contre l'Esprit du Chaos et l'avènement du Dieu Noir. Il sera le Lion de Macédoine et la Mort des Nations. Avant de devenir un strategos d'exception, il lui faudra cependant s'extraire de la haine et de l'humiliation que les jeunes Spartiates lui imposent, car il est un sang-mêlé.
Mais quand Sparte et ses lois odieuses précipitent dans la mort Dérae, la seule femme qu'il ait jamais aimée, pour Parménion ne reste qu'un horizon : celui de la vengeance... Sparte doit tomber !
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Parménion travaille dur pour devenir un bon spartiate. Il s'entraîne sans relâche, que ce soit à la course où aux jeux de guerre.
Il est même l'un des meilleurs de sa garnison, même si personne ne veut le reconnaître, pas plus les officiers que les autres élèves.
Parménion est haï de tous. Né d'une mère spartiate et d'un père macédonien, il est traité de sang-mêlé, personne ne souhaite être vu avec lui. Tous les coups bas sont bons pour l'humilier.
Tous les jours, un groupe de garçons masqués lui tend des guets-apens et le frappe. Il n'a qu'un seul ami, Hermias, qui ne se laisse pas entraîner par les autres.
Lors des jeux qui ont lieu tous les ans, Parménion dispute la finale avec Léonidas, spartiate pur souche et neveu du roi.
Utilisant une tactique inattendue, Parménion gagne le jeu et Léonidas est humilié sous les yeux de son oncle. Mais ce sont surtout les amis de Léonidas qui se sentent humiliés et ne cessent de dire à qui veut l'entendre que Parménion a triché.
Ce soir là, le malheur frappe le jeune homme. Au lieu de savourer sa victoire, il doit enterrer sa mère, morte le jour même, sans même savoir que son fils avait réussi.
Le lendemain, c'est son ami Hermias qui se fait agresser et alors qu'il le défend, Parménion tue l'un des agresseurs.
Renvoyé de la caserne, il trouve une place dans une autre où le suit Hermias, son ami de toujours.
Là, aidé par le général Xénophon qui le prend sous son aile, Parménion ne cesse de progresser.
Parallèlement à sa vie de soldat, sa vie d'homme prend également une autre dimension. Parménion découvre les femmes et l'amour en la personne de Dérae. Mais un obstacle de taille se dresse entre eux. Dérae n'est autre que la soeur de Léonidas.
De plus en plus proche de Xénophon, Parménion passe même l'été dans la propriété de celui ci à Olympie.
C'est d'ailleurs là qu'ils se rendent lorsqu'ils croisent un détachement de soldats. Parmi eux se trouve Léonidas. Dérae vient d'être enlevée et ils sont à la poursuite des ravisseurs.
N'écoutant que son coeur, Parménion part seul pour la ramener, réussissant l'exploit de la sauver sans faire couler de sang. La jeune fille laisse alors parler son coeur et Parménion et elle s'avouent leur amour.
S'ensuit 5 jours de bonheur total que la réalité du présent viendra briser.
Dérae est promise à un autre homme, Nestus qui ne supportera pas l'affront.
Pour réparation, il demande au père de Dérae que celle-ci soit sacrifiée à Cassandre.
Elle sera jetée en pleine mer, les mains liées.
Il exige également un duel à mort avec Parménion. Mais les choses ne se passent pas comme Nestus l'espérait. Parménion remporte le duel et le tue.
Brisé par la mort de la femme qu'il aime, rejeté par Hermias, obligé de fuir à Thèbes, Parménion est ivre de colère et dès lors, n'a plus qu'une idée en tête : faire tomber Sparte.
Voici donc le premier tome de la tétralogie du Lion de Macédoine dont j'ai tant entendu parler ( et offert par ma copinaute Loba). Sachant que ce cycle était très différent des autres livres de l'auteur, je me suis posée la fameuse question "déçue ou pas déçue"... Réponse : "même pas en rêve".
David Gemmell est un auteur formidable. Point. Que ce soit clair dans l'esprit de tout le monde. Quoi qu'il écrive, il réussi à embarquer son lecteur pour un voyage fantastique. Fantastique dans tous les sens du terme.
Une fois n'est pas coutume, pour ce cycle, il a planté son décor dans la Grèce antique. Vous connaissez les Péplums ? Personnellement j'adore ça. Alors je vous laisse imaginer à quel point je me suis régalée.
Les descriptions et les détails donnés par Gemmell font du livre une oeuvre vivante. J'avais vraiment l'impression de sentir les lieux et les personnages près de moi. J'avais presque envie de me baisser pour toucher le sable. Il décrit tout avec une telle vraisemblance que s'en est troublant.
Impossible de ne pas s'attacher à Parménion, de ne pas avoir de la peine pour lui et les traitements qu'on lui inflige. J'ai senti, tout au long du roman la haine et la colère gonfler en lui. Et je l'ai compris. J'aurais très certainement réagi comme lui.
Il n'y a pas énormément de fantasy dans ce premier tome, je ne sais pas si dans les prochains ça change, mais à vrai dire, ce n'est vraiment pas gênant.
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