La planète géante

"La planète géante" de Jack Vance

Poche - 276 pages - 6,46 euros

Note : 05/10

Résumé :

L'attentat a réduit leur vaisseau en miettes et les a précipités sur la Planète Géante, un monde farouche et dangereux qui, quelques générations plus tôt, servait encore de lieu d'exil pour tous les parias de la galaxie. Pour survivre dans ce monde où l'absence de métaux interdit toute technologie, les occupants de l'épave n'ont plus qu'une solution : rejoindre à pied l'Enclave terrienne, de l'autre côté de la planète... à quelque 65 000 kilomètres de là ! 

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Une délégation terrienne se rend sur la Planète Géante. 

A l'approche de la planète, le vaisseau est victime d'un "accident" et s'écrase.

Certains membres de la délégation sont retrouvés morts, d'autres ont disparus ou encore sont écrasés sous le vaisseau spatial.

Les rescapés trouvent refuge au village  de Jubilith.

A son réveil, Claude Glystra apprend qu'en fait, le vaisseau a été la cible d'un attentat fomenté de l'intérieur.

L'un des commanditaires a réussi à prendre la fuite, mais son complice est toujours parmi eux.

Rien ne désigne personne. Mais tous le savent. Au sein du groupe se cache un traître.

Qui ? Pourquoi ? Que cherche t-il ? Est-il seul ? Mais surtout à qui accorder sa confiance ?

Claude prend la tête du groupe et décide de rejoindre l'Enclave terrienne qui se trouve sur la planète.

Mais le voyage sera long. Très long.

En effet, Jubilith se trouve à l'opposé de l'Enclave.

Il va leur falloir traverser, à pied, toute la planète. A savoir 65 000 kilomètres !!!

Ils vont devoir traverser des endroits hostiles, des villes aux moeurs étranges et faire face à des ennemis.

Tous en sachant que l'ennemi est également parmi eux !

Déception. Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir lu ce roman.

Le résumé m'avait pourtant bien plu et semblait prometteur. Mais ça s'arrête là. 

Ce roman écrit au tout début des années 50, me laisse un arrière goût de déjà vu, ou plutôt déjà lu en fait. Rien de neuf sous le soleil je pourrais dire. 

Des terriens qui arrivent sur une planète plus ou moins colonisée, mais sans aucune technologie et aux moeurs parfois barbares. 

A l'époque sans doute que ce livre était novateur, je n'en doute pas, mais là, pour le coup, je n'y ai rien trouvé de transcendant.

J'ai même l'impression que c'est en fait écrit pour une littérature jeunesse. Peut être étais-ce le cas lorsqu'il est sorti ? 

Le héros, Claude Glystra, n'a rien d'un héros, ni même d'un anti-héros.

Il n'est pas particulièrement attachant, ni repoussant, mais justement, il n'a rien de spécial. L'auteur a su lui donner parfois de bonnes idées, mais le reste du temps, je l'ai trouvé quand même assez "mou", "simple". Sans reliefs en fait.

Ca fait un bon moment que j'ai envie de lire un bon roman de SF et je me suis bercée toute seule d'illusion en pensant que celui ci en serait un.

D'ailleurs, je ne me souviens même plus du dernier très bon, voir juste "bon" roman de SF que j'ai lu....

Comments

[Cyril]

Je n'ai pas lu Ilium (les critiques étaient mitigées) mais en revanche Hypérion, c'est impressionnant.

[hydromielle]

Je le note alors. Merci pour l'info.

[Cyril]

As-tu essayé le cycle d'Hypérion de Dan Simmons ?

[hydromielle]

Non.Dan Simmons je l'ai découvert tout récemment avec Ilium.

[Dragonne]

J'ai du mal à m'intéressé à la SF maintenant ! Les histoires ne m'attirent pas...Mis à part "Ilium" qui a su à la longue m'intéresser mais c'était pas gagné !

[hydromielle]

Alors que moi j'aime beaucoup. Mais difficile de trouver une "bonne" histoire.