La septième vague
"La septième vague" de Daniel Glattauer
Broché - 352 pages - 18 euros
Note : 03/10
Quatrième de couverture :
Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit.
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Leo a fuit Vienne pour aller s'installer à Boston et y refaire sa vie.
Y commencer un nouveau travail.
Et tenter d'oublier Emmi.
De s'effacer afin qu'elle puisse continuer sa vie de famille tranquillement, sans que leur étrange relation mette celle ci en péril.
Car c'est vraiment d'une fuite dont il s'agit.
Il part presque sans lui dire au revoir.
Tout s'arrête brutalement pour l'un comme pour l'autre.
Plusieurs mois sont passés et aucune correspondance n'a été échangé.
Ils ont continué leur petit bonhomme de chemin. Chacun sa route.
Mais Emmi revient à la charge.
Un beau jour elle décide d'écrire de nouveau des mails à Leo.
Et bien que son serveur lui renvoi constamment un message précisant que le compte de Leo n'existe plus, elle continue.
Encore et encore Emmi envoie des mails.
MON AVIS :
Mais pourquoi ? Pourquoi ne lui fiche t'elle pas la paix ?
Emmi s'acharne à reprendre contact avec Leo des mois après qu'il soit parti.
Et elle se permet de râler en plus.
Alors qu'à mes yeux elle n'a aucune légitimité.
Déjà dans "Quand souffle le vent du nord" je ne l'aimais pas beaucoup, mais alors là, je ne la supporte carrément pas.
Et je ne comprend pas comment Leo fait pour s'attacher à une femme pareille.
Elle est insupportable.
Dans la vie je n'en voudrais même pas pour copine tant elle m'agace.
De plus, son acharnement sur Leo frôle le manque de respect pour soit-même je trouve. Elle passe son temps à lui courir après.
Pathétique ? Oui.
Et lorsqu'il s'approche elle se comporte comme une dinde écervelée de 15 ans qui se refuse.
Une ado en fait.
Chiante comme une ado.
Et comme une ado, on devrait la punir d'ordi pour avoir la paix !
La colère qu'elle laisse éclater lorsqu'elle apprend que son mari était au courant pour ses échanges de mails avec Leo est vaguement compréhensible... mais pas trop en fait.
Que croyait-elle ? Qu'elle pourrait tout avoir ? Le beurre et l'argent du beurre ?
Le mari et le Leo ?
La pauvre petite oie blanche n'a pas méritée ça ?
Bien sur que si ! Elle n'a même pas la moitié de ce qu'elle mérite.
Elle n'aurait dû avoir ni l'un ni l'autre.
Son comportement avec Leo, depuis le début est déjà un adultère.
Ses questions déplacées à Leo sur Pam et leur relation, ses réflexions, tout m'énerve chez elle.
Quant à Leo, je ne le trouve pas bien malin non plus.
Certes des deux, c'est le moins courge.
Mais il en tient une bonne couche quand même.
Un peu plus de caractère, un peu de prise de position, un peu de couilles en somme, ne lui serait pas néfaste.
Il se laisse mener par le bout du nez comme un gamin devant lequel on agiterait un bonbon.
Pour moi cette histoire est insupportable à vivre, mais limite insupportable à lire.
Même s'il y a quelques passages "qui passent" ils ne sont vraiment pas suffisant pour me faire apprécier cette lecture.
Je n'ai pas accroché.
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