La conquête du courage
"La conquête du courage"
Poche - 220 pages - 5,70 euros
Note : 03/10
Quatrième de couverture :
Au cours de la bataille de Chancellorsville, pendant la guerre de Sécession, en mai 1863, une jeunre recrue découvre la réalité de la guerre. Ce n'est pas l'héroïsme et le panache dont il rêvait.
Il s'aperçoit qu'il n'est qu'un poltron.
Perdu dans cette immense bataille, dont il a une vision comparable à celle de Fabrice à Waterloo dans La chartreuse de Parme, il va faire, peu à peu, la conquête du courage.
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Henry Flemming n'est qu'un gamin.
Il vit seul avec sa mère et rêve de gloire.
La solution il la tient.
Il va aller s'inscrire pour partir à la guerre.
Et là, il sera un héros.
Mais à son âge que sait-on de la vie ?
De la guerre ?
De soit-même ?
MON AVIS :
Au regard de la note, on peut tout de suite deviner le peu de passion que j'ai éprouvé pour se roman.
Je l'ai trouvé long, malgré son peu d'épaisseur.
Truffé de passage qui ne m'ont absolument pas intéressés.
Long et lent.
Même les scènes de bataille sont lentes et molles.
L'auteur a fait un choix très étrange pour parler de son personnage principal.
Il fait très rarement usage de son prénom.
Ne parlant de lui qu'en disant "l'adolescent" ou encore "il".
Mettant ainsi encore plus de distance entre son personnage et le lecteur.
Le rendant encore plus abstrait.
Henry n'est déjà pas au départ un adolescent bien passionnant, mais l'utiliser ainsi ne fait rien en sa faveur.
Je l'ai trouvé sans intérêt dès les premières pages.
Imbu. Prétencieux. Vaniteux.
Et mon idée n'a pas changé tout au long de ma lecture.
Cet Henry est désagréable.
J'ai eu par moment l'impression que l'auteur avait voulu écrire un roman en décalage.
Mais qu'il était justement trop décalé.
Il avait une idée en tête, mais je n'ai pas du tout trouvé le chemin pour y accéder.