Vous plaisantez monsieur Tanner

"Vous plaisantez monsieur Tanner"
de Jean-Paul DUBOIS
Poche - 199 pages - 5,70 euros
Note : 06/10
Résumé :
Avant d'hériter de la maison familiale, Paul Tanner menait une existence paisible. Mais depuis qu'il a décidé de la restaurer, rien ne va plus! Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous, tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains : le récit véridique d'un chantier infernal, coloré d'une bonne dose d'humour...noir !
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Lorsque son vieil oncle homosexuel meurt en lui léguant sa grande et vieille maison, Monsieur Tanner est plutôt surpris tout d'abord, puis content.
De cette maison et de ses moments d'enfances qu'il y a passés, il garde de jolis souvenirs.
Aussi lorsqu'il se rend sur place, dans sa nouvelle demeure, le choc est rude ! C'est vrai qu'il n'était pas venu depuis longtemps, mais là quand même !
La maison n'est plus qu'une ruine ! Tout tombe, tout fuit, tout est troué, percé.... Bonjour le cadeau ou plutôt l'héritage empoisonné !
Bref, Monsieur Tanner, s'il veut vivre dans cette maison, n'est pas sorti de l'auberge. Il va devoir travailler dur pour la remettre en état.
Et pour se faire, il va devoir engager différents corps de métier. Tous les métiers en fait. Ou presque.
Sans oublier de mettre, lui même, la main à la pâte.
Et ce pauvre Monsieur Tanner va vivre les pires jours de sa vie. Faire les plus étranges expériences, rencontrer d'improbables duos.
Des couvreurs même pas couvreurs et surtout non assurés. Des plâtriers amateurs de calendrier Pirelli, un électricien russe fervent catholique...
Avec une succession de chapitres très courts (rarement plus de 2 pages), l'auteur nous raconte ses déboires avec des ouvriers qui soit, sont complètement barrés, soit, voient en plus dès la première seconde, le parfait pigeon !
Le pauvre en tout les cas, aura bien dû mérite à n'en tuer aucun !
Une écriture très simple, pour ne pas dire simplette.
Un livre gentillet dont les 200 pages suffisent largement. Plus aurait été trop.
Un roman qui se lit donc très rapidement, prête à sourire mais pas non plus à éclater de rire, faut pas pousser.
Bref, plaisant, mais sans plus. Sympathique mais pas inoubliable. A lire à l'occasion.
C'est ce que j'appelle un livre bouche trou en gros. Un livre à lire juste derrière un autre qui nous a marqué, afin de faire le vide.